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Chemin de la mémoire

Pour mieux connaître Marignier, son environnement, son patrimoine …

CHEMIN DE LA Mémoire

Chemin de la mémoire du Giffre

L’histoire de la Résistance haut-savoyarde ne se résume pas aux douloureux souvenirs du plateau des Glières. À Marignier, comme dans bien d’autres villages, des hommes et des femmes ont œuvré dans l’ombre pour la Libération de la France. Discrets soutiens ou maquisards héroïques, les 7 bornes de ce chemin de la mémoire réalisé par une classe de 3e du collège Camille Claudel (promotion 2016) rappellent leur histoire et leur rendent hommage.

 

  • BORNE 1

Le grotte de Lourdes

Des villageois en résistance

Les villageois de Marignier ont soutenu la Résistance locale avec leurs propres moyens. Pendant l’Occupation, la grotte de Lourdes servait ainsi à cacher des armes, en particulier la cavité derrière la vierge. Les armes parachutées par les Alliés étaient récupérées par des hommes comme Joseph Nicoud et son fils. Les enfants de Marignier n’étaient pas en reste et résistaient à leur façon en dessinant des V sur les murs ou en chantant des chansons osées devant les Alpini, les soldats italiens occupant la  région.

Découvrez la Chanson des V d’Oberlé et des images d’archives

Résister par l’art et la littérature : René Char

Découvrez ce poète commandant les parachutages de la zone Durance et le « Fragment 128 » de son recueil Feuillets d’Hypnos qui célèbre le courage de villageois ayant neutralisé sans la moindre violence des SS.

  • BORNE 2
La Pension « Chez la Mère Anthoine« 

Des femmes en résistance

Pendant la seconde guerre mondiale, la pension « Chez la mère Anthoine » située derrière la gare servait de « boîte aux lettres » à la Résistance locale. Les jeunes fuyant le STO y étaient également accueillis avant d’être envoyés vers les différents maquis des environs. Cette pension était tenue par Marcelle Briffaz. Ses filles, Nancy et Lucienne,  jouaient un rôle relativement important dans la région puisqu’elles étaient agents de liaison et parcouraient la vallée à bicyclette pour transmettre des messages. 

Résister par l’art et la littérature : Édith Thomas

Découvrez cette écrivain et journaliste agent de liaison, ainsi que la revue littéraire résistante Les Lettres françaises à laquelle elle a contribué et son poème « Lève-toi et marche ».

  • BORNE 3
La stèle d’Henri Plantaz

Un héros de la Résistance locale

Henri Plantaz était le chef de la Résistance au Giffre. Il est mort le 1er avril 1944 à l’usine du Giffre. Ce jour-là, les Allemands, ayant rassemblé tous les ouvriers, menacent de tirer à l’aveugle si personne ne désigne Henri Plantaz qu’ils recherchent. Il se dénonce alors pour éviter un massacre. Ligoté et battu, il réussit tout de même à s’échapper en sautant dans le canal d’évacuation de la turbine. Mais il s’écrase, criblé de balles, sur les rochers.

Résister par l’art et la littérature : la croix de Lorraine

Découvrez ce symbole choisi par le général de Gaulle pour fédérer la France libre. 

  • BORNE 4
Le Mémorial des Déportés du Giffre

Connaître l’horreur des camps

Le mémorial des déportés du Giffre réalisé par Fernand Deschamps rend hommage aux trente personnes qui ont été arrêtées le 1er avril 1944 à l’usine du Giffre puis déportées dans les camps de Buchenwald.

Apprenez-en plus sur quelques déportés et le mémorial.

Résister par l’art et la littérature : Germaine Tillion

Découvrez cette résistante qui a connu la déportation pendant laquelle elle a écrit une opérette, Le Verfügbar aux Enfers

  • BORNE 5
Le Café de l’Union

Un café en résistance

Le café de l’Union, aussi appelé café Borca, se trouvait près de l’usine du Giffre et a été détruit en même temps que cette dernière. Ce café tenait lieu de PC du groupe de résistants dirigé par Henri Plantaz et de tous les maquisards du Giffre.

Résister par l’art et la littérature : Les tracts clandestins

Découvrez des tracts clandestins et essayez de décrypter des messages codés qui permettaient aux résistants de contourner la censure.

  • BORNE 6
L’usine du Giffre

Sabotages à la chaîne

Créée en 1897, l’usine du Giffre fabriquait des ferro-alliages. Pendant l’occupation, l’Allemagne la réquisitionne pour faire main basse sur la production et l’usine apparaît de ce fait sur la liste des lieux à bombarder fixée par les Anglais. Les fréquents sabotages organisés par les résistants évitent cependant la destruction du lieu.

Résister par l’art et la littérature : Le sabotage dans la BD

La Résistance s’est emparée de la bande-dessinée pour en faire un outil de contre-propagande.

  • BORNE 7
Le Maquis du Môle

La résistance armée

Le maquis est le lieu où opèrent et se cachent les résistants pour échapper à l’occupant ou aux forces collaboratrices durant la seconde guerre mondiale. Le plus souvent, ce sont de jeunes réfractaires au STO qui sont entraînés pour constituer une force combattante clandestine. Jean-Claude Carrier et Henri Plantaz montent le maquis du Môle dans la commune du Giffre (Cormand) en Haute-Savoie en 1942. Il constitue le premier camp organisé militairement en France.

Résister par l’art et la littérature :

Jean-Pierre Rosnay

Découvrez des poèmes de ce résistant ayant pris part au maquis du Môle, ainsi qu’une émission télévisuelle qu’il a réalisée en hommage aux résistants de Haute-Savoie.

Résister par l’art et la littérature : Jacques Barré dit ABDON

Découvrez le quotidien des maquisards à travers ses dessins

Le Jeu géocaching « Souviens-toi »‘ est un jeu de 7 caches dissimulés sur le site de l’ancienne Usine du Giffre à Marignier.

Le but est de trouver les caches, résoudre les énigmes et découvrir ses trésors !

Venez jouer en plongeant dans l’histoire chargée de ce site.